Écrit par Emily Sherman, journaliste et collaboratrice de Stacker Media, cet article présente 6 changements dans le secteur des placements au cours de la dernière décennie qui pourraient vous intéresser. Commandité par la TD.

6 changements dans le monde des placements au cours de la dernière décennie.

 

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Écrit par Emily Sherman, journaliste et collaboratrice de Stacker Media 

Lorsque vous songez à investir à la Bourse, vous pensez peut-être immédiatement à de puissants banquiers dans le quartier financier. En réalité, des millions de Nord-Américains tirent avantage du gain potentiel que peuvent offrir des placements à la Bourse.

Selon un rapport de Finder publié en 2022, en 2021, environ 1 Canadien sur 3 avait acquis des actions dans le marché boursier. Et ces chiffres continueront probablement d’augmenter, les groupes d’épargnants qui commencent à placer leur épargne ne cessant de croître. Selon une étude de la FINRA et du CFA Institute menée en 2023, le Canada affiche le taux le plus élevé d’investisseurs de la génération Z, près de 74 % des représentants de cette génération déclarant avoir effectué au moins un type de placement. Alors que des tendances de l’industrie stimulent l’intérêt pour les placements, de nouveaux produits et services visant à aider les consommateurs à apprendre à investir de façon responsable contribuent à rendre les placements plus accessibles que jamais. Mais, au beau milieu de cette évolution, de nouvelles stratégies – moins traditionnelles – voient le jour.

Après avoir regardé les données de sondages menés par des institutions financières – la FINRA (Financial Industry Regulatory Authority), une société privée qui régule les valeurs mobilières aux États-Unis – et les statistiques de sources gouvernementales canadiennes et américaines, voici en quoi les investisseurs ont changé depuis 10 ans.

L’écart racial de participation au marché boursier se réduit.
 

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En 2015, près de 31 % des Canadiens blancs ont déclaré des revenus de placement, contre seulement 25 % environ pour les Canadiens qui ne sont pas de race blanche. Aux États-Unis, les ménages noirs et latino-américains ont toujours été moins actifs sur le marché boursier, et environ un quart seulement des adultes de ces communautés possèdent un compte de placement imposable selon une étude de la FINRA Foundation menée en 2021.

Toutefois, au cours des dernières années, l’écart selon la race et l’origine ethnique chez les investisseurs diminue. Selon Charles Schwab, 58 % des ménages noirs américains et 63 % des ménages blancs ont réalisé des placements en 2022, soit un écart de seulement 5 points de pourcentage. En 2015, l’écart entre la participation des blancs et des noirs s’élevait à 18 points de pourcentage. Cette même étude note un taux de participation accru au marché boursier chez les personnes de 40 ans ou moins, un taux attribué aux placements effectués par de jeunes Afro-Américains.

Les placements deviennent ludiques
 

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Grâce à de nouveaux produits et services et à de nouvelles applications, les placements sont plus accessibles et plus intéressants qu’auparavant pour les jeunes. Il semble également qu’ils aient converti les opérations effectuées avec de l’argent réel en une sorte de jeu, comme l’a souligné Bloomberg en 2020. Ces nouvelles offres permettent à presque n’importe qui d’investir en quelques minutes depuis un téléphone.

Une étude menée au Canada par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario en 2022 indique que « l’activité des participants recevant des points chaque fois qu’ils négociaient des actions était plus intense de 39 % que celle du groupe témoin ». Comme l’a souligné le Wall Street Journal en 2020, il est prometteur de voir davantage de jeunes réaliser des placements, mais un volume accru d’opérations pourrait indiquer qu’ils sont encouragés à adopter des stratégies risquées pour acheter et vendre rapidement au lieu d’apprendre à évaluer le risque qu’ils peuvent se permettre. Les applications de placement n’offrent pas toutes des produits autres que les actions, comme les obligations et les fonds communs de placement. Cela peut compliquer la tâche pour l’investisseur qui souhaite diversifier ses placements, une stratégie souvent utilisée pour gérer le risque du marché.

Selon certains spécialistes, les nouveaux investisseurs particuliers sont maintenant plus jeunes et ont un revenu plus modeste
 

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Les investisseurs particuliers, un autre terme désignant les investisseurs non professionnels qui investissent leur propre argent, représentent plus que jamais un facteur important du marché. Selon une étude de Charles Schwab menée en 2021, 15 % de l’ensemble des investisseurs du marché boursier américain actuel ont commencé à investir seulement en 2020.

Par ailleurs, une étude de la FINRA souligne que « les nouveaux investisseurs en 2020 étaient généralement plus jeunes, avaient des revenus plus modestes et étaient davantage issus de la diversité raciale ou ethnique » que les investisseurs participants plus chevronnés ou les personnes possédant déjà un compte.

Et ces nouveaux investisseurs adoptent de nouveaux comportements. Par exemple, on a vu dans les dernières années le phénomène GameStop, au cours duquel un groupe composé principalement de jeunes investisseurs particuliers actifs sur Reddit a acheté de grandes quantités d’actions de GameStop en peu de temps. Ainsi, le prix de cette action a atteint un niveau bien supérieur à la valeur de l’entreprise selon des professionnels.

Ces soi-disant « actions-mèmes » de GameStop ont introduit une nouvelle catégorie d’investisseurs – et de gains potentiels – sur le marché.

Les jeunes investisseurs utilisent les médias sociaux pour obtenir des conseils (pour le meilleur ou pour le pire)
 

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Toujours plus nombreux à entrer sur le marché, les jeunes investisseurs utilisent les plateformes qu’ils connaissent le mieux – souvent les médias sociaux – pour obtenir des conseils et apprendre. Selon le Forum économique mondial, les nouveaux jeunes investisseurs particuliers préfèrent s’informer auprès d’amis, de membres de leur famille et de sites sociaux plutôt que de sources telles que les documents réglementaires et les sites de journalisme financier.

Bien que cette stratégie ait parfois été couronnée de succès, ce peut être une façon incroyablement risquée d’obtenir des conseils financiers. La Securities and Exchange Commission des États-Unis a conseillé aux investisseurs en 2022 d’être prudents à l’égard des décisions financières fondées sur les réseaux sociaux, car ces plateformes peuvent regorger d’escroqueries.

La littératie financière aux États-Unis et au Canada pourrait être améliorée
 

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Que ce soit parce qu’ils se fient aux médias sociaux pour obtenir des conseils financiers ou simplement en raison du jeune âge des nouveaux investisseurs, la littératie financière a diminué aux États-Unis ces 10 dernières années. Cela est particulièrement vrai chez les femmes, les Afro-Américains et les jeunes investisseurs, selon les données de la FINRA de 2022.

Toutefois, au Canada, la littératie financière est peut-être en train d’augmenter. Dans une étude de 2021 de l’Association pour l’investissement responsable, environ 69 % des répondants ont déclaré avoir peu de connaissances en matière d’investissement responsable – un chiffre en baisse par rapport aux 75 % de l’année précédente. 

Deux fois plus de Canadiens – et encore plus d’Américains – ont commencé à épargner pour leur retraite au cours de la dernière décennie comparativement à la décennie précédente
 

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Le Canada connaît une montée en flèche de l’épargne-retraite. En effet, selon une étude menée en 2018 par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, deux fois plus de Canadiens ont commencé à épargner au cours de la dernière décennie comparativement à la décennie précédente.

L’étude a également souligné que 36 % des Canadiens qui épargnent pour leur retraite le font par l’entremise du régime de retraite offert par leur employeur. Aussi, 34 % le font en investissant des sommes forfaitaires lorsqu’ils le peuvent, et 34 %, en investissant un montant donné à chaque paye. Cela pourrait être de bon augure pour la stabilité financière future des Canadiens. Toutefois, cette même étude indiquait qu’il existe toujours des écarts démographiques, les femmes étant moins susceptibles que les hommes à commencer à se préparer à leur retraite.

Les choses s’améliorent également aux États-Unis, 75 % des répondants du sondage mené par la Federal Reserve en 2021 ayant déclaré disposer d’une épargne-retraite. Toutefois, seul un tiers environ des personnes non retraitées estimaient être sur la bonne voie quant à leurs objectifs d’épargne-retraite, ce qui indique que l’accès aux outils de planification financière et aux ressources éducatives demeure un besoin continu tant pour les investisseurs potentiels que pour les investisseurs actuels. 

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